Ca valait le coup!

Ca valait le coup!

Dimanche 28 janvier, c’est jour de finales à Tartane. Les organisateurs avaient prévu toutes les demi-finales et finales ce dimanche. Le vent a enfin faibli mais la houle aussi. Après une session d’échauffement ce matin, C’est une longue attente pour la demi-finale de Pablo, seul rescapé du clan normand après la journée du samedi. En série 1, Pablo retrouve Swan du 29 hood dans le Finistère, Théo, des Landes et Luc, local martiniquais. La série s’annonce serrée car les 4 lascars peuvent prétendre de se qualifier pour la finale. Il faudra trouver les bonnes vagues et certainement user de tactique. La série est irrespirable, les scores se tiennent et il n’y a pas une bombe qui passe. Pablo est le dernier à prendre une vague après de longues minutes. Les scores ne sont pas énormes et n’importe lequel peut faire la différence s’il trouve la bonne. C’est le cas pour Théo, le landais, qui avec un 5 et un 6 prend la tête pour ne plus la quitter. Pablo trouve en fin une section, effectue un replacement et met un gros rentry snapé pour un 5,73. Les 3 autres mettent des vagues dans les 4/5 points mais avec plusieurs manœuvres. Il faut rapidement un back up pour Pablo. Il le trouvera au bout de quelques minutes mais pas mal de vagues sont surfées. Personne ne se détache. Les minutes s’égrènent. La situation au score est longue à venir. Elle est donnée à 3 minutes de la fin. 1 le landais, 2 Pablo, 3 Luc et 4 swan. Il faut un 6 pour Swan et un 5 à Luc pour passer 2ème et aller en finale. Pablo tient donc sa première finale nationale. Il est prio et doit aller bloquer Luc. Ce qu’il semble faire. Mais en fait c’est un hasard car il n’a pas entendu les scores et part sur une petite gauche pas vraiment intéressante. Il n’améliorera pas son score sur cette vague. Ce qui devait arriver, arriva, Luc part une gauche pas trop mal à 30 secondes de la fin, pour mal faire, Swan part en droite. Ils surfent leur vague jusqu’au bout en essayant d’en tirer le maximum de points. La trompe sonne. Le suspense est horrible. Les 4 surfeurs sont revenus au bord, a priori les vagues ne devraient pas faire les scores mais en jettant un coup d’œil aux juges, ça discute ferme… Ils ne vont pas nous faire ça. Encore quelques secondes. 5,90 pour Swan, c’est bien payé et ça passe pas loin mais c’est pas assez. Encore une minute d’attente et le score de Luc tombe, 4 et quelques. Ce n’est pas suffisant. Cette fois c’est la bonne Pablo est en finale d’un open de France. C’est une énorme satisfaction car c’était l’objectif.

3 heures plus tard c’est la finale. 2 favoris et 2 outsiders. Le guadeloupéen Hugo Fiori et le martiniquais Esteban CL sont les logiques favoris. Pablo et Théo sont les outsiders. Voilà pour la logique, mais tout est possible et la logique est parfois non respectée. Encore une fois celui qui aura la bombe, s’il y en a une, pourrait créer la surprise. Malheureusement il n’y aura pas de bombes et les deux favoris vont se rendre coup pour coup avec un superbe surf sur des petites vagues. A coup de gros rollers et d’airs reverse. Les deux autres sont rapidement combos. Pablo arrive à se sortir du combo un instatn avec une jolie gauche bien surfée. Mais le guadeloupéen va mettre tout le monde d’accord avec un air reverse très bien maitrisé. Pablo va aussi tenter l’air reverse, mais ce ne sera pas réceptionné. La logique est respectée. Pablo est 3ème, c’est une super performance car il laisse derrière lui quelques sérieux clients. Son surf gagne en maturité et en fiabilité. On ne peut rien lui reproché sur l’ensemble de cette compétition. Il y a un seul petit regret, c’est qu’il n’a pas réussi à avoir de bombes pendant ses séries. Car en freesurf, quand il en avait une, il était au niveau des meilleurs.  Pablo s’installe donc solidement dans le top 5 cadet français et la saison ne fait que commencer.

Il y a une autre grande satisfaction. Comme Elise il y a quelques mois, Les performances de Pablo font parler de la Normandie et du Cotentin Surf Club. Nous avons ainsi eu pas mal de locaux qui sont venus nous voir. Ils ont apprécié que nous soyons venus et le surf produit notamment par Pablo. Ce qui ne gâche pas notre plaisir. Oui, ça valait vraiment le coup de venir !

 

Progresser, un chemin toujours sinueux

Progresser, un chemin toujours sinueux

Après trois jours d’acclimatation (il fallait bien ça), la compétition commence ce samedi. On espérait une amélioration des conditions mais finalement la houle a un peu baissé mais le vent est toujours là gâtant le plan d’eau depuis le début de la semaine.

L’open de France est donc lancé à 9h00. Le format est un petit format pour un open de France puisque les tableaux ne sont remplis qu’à moitié. Il n’est effectivement pas facile de s’organiser pour venir de métropole dans un laps de temps si cours.  Il y a donc quelques bretons, Aquitains, normands. Heureusement les antillais ont permis de remplir un peu les séries. Un petit mot sur l’ambiance de cette compétition qui est top. Le cadre s’y prêtre évidemment mais le Madinina Surf club fait aussi en sorte que tout se passe bien. Les jeunes ont des répas chauds et locaux prévus, le son va très bien avec l’ambiance « Zion » et les gens sont simplement à la cool et souriant. C’est donc un vrai plaisir d’être là. Bravo le Madinina Surf Club.

On commence donc avec Baptiste pour le 1er tour cadet. Côté coaching l’inquiétude est de mise car Baptiste a du mal à surfer à son niveau depuis son arrivée et on n’a pas encore réussi à trouver la clef du verrou. Après un échauffement pas plus rassurant, on tente un dernier truc pour essayer de changer la donne. Le plan est en marche et Baptiste semble concentré. Quelques petites vagues avec des petits scores mais le surf de Baptiste n’est pas assez sûr et dans les critères pour espérer accéder au quart de final. Il reste dans le coup tout de même et prend des vagues. A quelques secondes de la fin il faut un 2,81 pour passer une manœuvre se rapprochant des critères et ça passe.  Il reste dix secondes exactement et Baptiste part en droite et trouve une belle petite section pour mettre un bon reentry. Le coup de trompe retentit, suspens, personne n’est sur du score, les juges mettent du temps et finalement donne un 3 et quelques à Baptiste. Ouf, soulagement, ça passe, Baptiste sauve son séjour sur le fil. Au-delà de la qualif pour les quarts, le plus important est que Baptiste a peut-être trouver un moyen de gérer son stress d’avant et pendant la série. Stress qui lui a si souvent joué des  mauvais tours. Ca se verra d’ailleurs sur son visage pour le reste de la journée. Baptiste retrouve Pablo directement en quart de finale. Il fera alors face à la réalité de la catégorie cadet avec les cadets 1 et les cadets 2. Mais avant c’est Rodrigue qui va passer en minime. C’est un peu le même topo pour Rodrigue, pas à l’aise depuis son arrivée. Là encore l’inquiétude est de mise. Le stress dévore littéralement le garçon. On tente le même truc qu’avec Baptiste. Dès les premières vagues, on sait que ça va être très chaud car ses adversaires sont techniquement plus forts. Néanmoins Rodrigue prend ses trois bonnes vagues. La première lui donne un peu confiance, on sent qu’il a envie, il a assuré mais il a envie. Il est troisième. Sur la vague suivante, Rodrigue attaque, place un bon reentry engagé avec de la vitesse, tellement de vitesse qu’il est surpris d’arriver si vite en bas de vague et oublie de bien réceptionner sa manœuvre. Sur sa 3ème, il arrive à placer un carve. On n’est pas assez proches des critères et les scores ne sont pas suffisants pour espérer battre les 2 premiers. C’est pas grave, Rodrigue est passé en 10 minutes d’un état de stress extrême à un état de concentration impressionnant. C’est une belle performance en soi et c’est exactement ce genre de verrou qu’on est venu faire sauter. Il lui reste deux jours pour surfer à fond en short et progresser.

On enchaîne assez vite avec le quart de finale de Pablo et Baptiste. Au moment où ils partent à l’eau on mesure bien la différence qu’il peut y avoir entre les cadets. On a 3 bonshommes et un petit gars aussi épais que ça planche. Pour Baptiste, il n’y a rien à perdre, juste trouver ses vagues et lâcher les chevaux, se faire plaisir. Ce qu’il parviendra à faire sur une vague. Il en manquera donc une autre. Il finira 4ème mais il a réussi à se faire plaisir et a retrouvé la banane.  Pour les 3 autres de la série, on est un cran au-dessus. Pablo a été à l’aise les 3 premiers jours avec notamment des carves grabés ultra puissants (la board en porte les stigmates…) qui pourrait bien devenir sa marque de fabrique. Mais le spot ne délivre que peu de vagues pendant cette série. Le local du spot prend les devants avec des scores un peu en dessous de la moyenne. Les deux têtes de série Pablo et Hugo ne trouvent pas de bonnes vagues pendant les 10 premières minutes. Pablo part sur une belle section qui va fermer assez vite, on le voit disparaitre au bottom et dans la fraction de seconde qui suit éclate de son rail le haut de la vague. Un très gros pâté pour 6 points, il passe premier et se remet dans le match. 2 minutes plus tard Hugo trouve une droite plus longue et colle deux gros pâtés. 7,33. Il reprend la première place. Le local reste dangereux, il faut vite trouver une meilleure vague ou au minimum un back up (second score). Il trouve une gauche moyenne mais prometteuse, tente son désormais fameux power carving, mais le pied arrière se barre du pads. Aie ! Hugo trouve son back up dans la foulée. Pablo est second et le martiniquais n’a besoin que d’un 3 et quelques pour passer second. A moins de 3 minutes de la fin, Le martiniquais, prioritaire part en droite, Pablo par en gauche. Ils bouinent un peu tous les deux sur leurs vagues respectives pour obtenir des scores sensiblement similaires (4 points). Ca suffira à Pablo pur se mettre à l’abris avant le coup de trompe, il ira en demi-finale dimanche. L’objectif de la compét pour Pablo était clair depuis le début, c’est la finale. Il faudra trouver 2 bonnes en demi et ça passera.

3 secondes après la fin de série de Pablo et Baptiste, celui du début de série pour le quart de finale d’Armel retentit. Le plus jeune se retrouve le denier à passer. Qui plus est Armel est aussi en difficulté depuis le début du séjour à part sur une vague ou deux. Il prend donc encore plus de pression puisque ses copains ont réussi à renverser la vapeur. Armel trouve les bonnes vagues mais n’arrive pas à se libérer. Il subit le stress et ne peut pas s’exprimer. Il chute ou encore laisse poliment une vague à la fin alors qu’il a la priorité. Armel n’y était pas et c’est une énorme déception pour lui. Tout le monde a réussi sa compétition sauf lui. C’est très dur pour lui. On peut aussi voir ça autrement. Deux heures plus tard, la petite discussion d’entraîneur/compétiteur a été riche d’enseignements. Il aura fallu plusieurs compets et déceptions pour mieux comprendre ce petit bonhomme si discret. Mais il semblerait qu’on y voit plus clair. On verra si le freesurfing est meilleur demain et on verra si Armel nous montre autre chose sur les prochaines compétitions.

Nous verrons de quoi sera fait demain. Mais la détermination est là. On fera les comptes demain soir.

Surfer décalé! Quelle heure est-il?

Surfer décalé! Quelle heure est-il?

Après un voyage Siouville départ 3h00 du matin – Orly départ 10h50 – arrivée Fort de France 14h50 mais en fait 19h50 sur les montres- La trinité 16h30 ou ptet 21h30 on ne sait plus très bien, quasi sans encombre si ce n’est notre chère banque incapable de nous donner des cartes bancaires qui fonctionnent ailleurs qu’en métropole (on a déjà eu la même histoire au Maroc l’an dernier) ce qui ne manque pas de nous mettre dans des situations pénibles. Bref, arrivée sous la douceur tropicale de la Martinique, une île où la nature semble encore pouvoir s’épanouir relativement tranquillement notamment les Stikmous dont la population se porte visiblement très bien… Nos hôtes Yveline et Claude nous accueillent dans le « Zion » sur les hauteurs de la Trinité à 15 minutes du spot de Tartane où on pourra enfin se reposer un peu. Le spot de Tartane que nous découvrons le lendemain au lever du jour quelque part entre 6h00 et 11h00 du mat, on ne sait toujours pas. Voilà le topo : Vent 5/6 beaufort side shore, grain passager et régulier toutes les 10 minutes. Nous revoilà à Siouville mais cette fois avec le vent qui vient de la droite et 20 degrés de plus dans l’air et dans l’eau. Bah mince ! ce n’est pas comme qu’on se l’était imaginer. Ca va durer toute la journée… Pas de panique le soleil est de retour dès le lendemain et on va pouvoir cramer tranquilou comme prévu. Le cadre du spot est magnifique, digne d’une carte postale. Les vagues sont bien là mais bien vrillées par le fort vent side shore.  Le spot est relativement physique avec une barre qui peut s’avérer pas facile avec ces vagues d’1m50 voir un peu plus dans les grosses. On devrait commencer à trouver de meilleures conditions à partir de vendredi et surtout samedi, premier jour de compétition. Car oui, c’est bien pour ça qu’on est venu. Pour le premier open de France Minimes cadets de la saison. Initialement prévue dès le vendredi, les organisateurs en raison d’un tableau incomplet et de meilleures prévisions annoncées, vont se concentrer sur le week-end. C’est dommage car avec 20 compétiteurs dans chaque tableau on aurait pu faire un repêchage quitte à faire 7 ou 8000 bornes autant profiter au max de l’affaire.

Avec ce report cela nous fait donc 3 jours d’entraînement. Cette première journée a été difficile en raison des conditions martiniquo-cotentinoises mais aussi en raison du voyage dans les guiboles et d’une heure devenue incertaine. Ça ira mieux demain. Cette première journée se termine par un dodo à 19h00 (heure locale) pour les 3 plus jeunes qui sont tout simplement au bout du rouleau.

Côté surf Pablo est chaud, il connait déjà le spot et il le surfe plutôt bien, il y a quelques réglages à faire sur le « projet de vague » terme que les coachs utilisent pompeusement… Disons plus simplement qu’il faut davantage coller aux critères de jugement. A le voir surfer avec les autres cadets du haut du panier, il y a sa place, il a des qualités (d’intensité d’appuis notamment) que d’autres n’ont pas. On va voir s’il arrive augmenter son niveau et à surfer l’excellence (encore un terme de coach…) d’ici samedi. Il a l’a déjà fait il y a à peine 10 jours en Bretagne. Pour Baptiste, Armel et Rodrigue c’est plus délicat, nouveau spot, pas de sable sous l’eau, surfe en short dans de l’eau tiède, il va falloir un peu plus de temps pour trouver ses marques. Ca tombe bien on a un jour de plus pour s’entraîner. Armel a déjà commencer le job ce matin avec quelques très belles intentions backside. Il est 14h30 ou 19h30 pour Siouville, il est temps de retourner sur le spot pour une nouvelle session d’entraînement et tenter d’aller faire péter quelques verrous avant la compétition mais aussi et surtout pour le reste de la saison. Malgré les apparences, nous sommes bien en mode entraînement/compét et pas en mode vacances…

On refait le point vendredi soir avant le début de la compétition !

On s’appliquera sur les photos pour le prochain…

Open de France Minimes cadets en Martinique

Open de France Minimes cadets en Martinique

Une partie de la team Normandie s’envole demain pour la Martinique en vue de participer à la première étape des opens de France minimes/Cadets. Après une annonce plus que tardive, la Ligue de surf de Normandie et le Cotentin Surf Club se sont activés pour organiser rapido ce déplacement. C’est évidemment un budget conséquent et on peut d’ores et déjà remercier la Région Normandie, la municipalité de Siouville-Hague et le Cotentin. Nous attendons encore quelques réponses sur nos demandes d’aides.

L’enjeu est de taille puisque sans cette participation nos jeunes risquaient de reculer fortement dans le classement et hypothéquaient leurs chances de poursuivre le circuit national cette année. Ce qui ne manque pas d’ailleurs de lancer le débat au près des clubs et ligues car tout le monde n’ira pas en Martinique. Mais c’est un autre sujet.

Baptiste Scelle, Armel Boisbourdain, Rodrigue Regnault et Pablo Herland sont les chanceux qui vont représenter la Normandie de l’autre côté de l’Atlantique. La compétition débutera vendredi, ils auront donc 2 jours pour s’acclimater et performer sur le spot. Ils seront donc en mode “compet” et essaieront d’obtenir le meilleur classement possible en vue de la saison 2024 qui commence véritablement.

On vous donnera la température sur ces deux jours d’entraînement et les prétentions de chaque surfeurs dans le prochain article.

Go Normandie

Pablo chez les bretons

Pablo chez les bretons

Un petit mot pour féliciter Pablo Herland qui a été faire un petit tour du côté de Penhors dans le Finistère pour participer à la première étape de BREIZH SHORE CUP. La compétition classée open territorial a rassemblé pas moins de 40 lascars et 12 ondines.

Pablo n’a pas fait le déplacement pour rien, directement seedé au 2ème tour, Dans de jolies petites vagues, d’entrée, Pablo est en mode patron et fait parler la poudre avec un total de 15,66 points. Un 8,33 et un 7,33 qui sont les deuxièmes et troisième meilleures vagues de toutes la compet. Seul Hugo Cornec fera un peu mieux avec 15,77 et notamment un 8,50. Pour pousser un peu plus le chauvinisme, on retiendra que sur son 8,33 décoché à coup de roller backside visiblement dévastateur, Pablo chute sur sa dernière manoeuvre. On peut donc imaginer que le score aurait pu friser la perfection. La suite de la compétition est moins tonitruante. Pablo arrive à se sortir d’un piégeux tour 3 puis se retrouve en demi finale avec de sérieux adversaires. La marée montante sur le spot est aussi piégeuse et les deux meilleurs “scoreurs” Pablo et Hugo, ne voient pas que les deux autres scorent au bord. les 20 minutes s’écoulent trop vite et Pablo fini 4 sans avoir eu de bonnes vagues. C’est tout de même un super résultat. Bravo Pablo.

L’important est qu’avec de bonnes vagues, le niveau de Pablo lui permet de rivaliser avec les meilleurs. C’est de bon augure avant la prochaine échéance qui va arriver très vite avec le premier Open de France Cadet en Martinique du 26 au 28 janvier. Pablo sera accompagné de Baptiste Scelle en cadet, de Armel Boisbourdain et Rodrigue Regnault en minime.

On vous reparle de ça très vite.